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14 June 2013

Les communistes contre l'immigration






Citations

J'approuve son refus [du maire communiste de Vitry] de laisser s'accroître dans sa commune le nombre, déjà élevé, de travailleurs immigrés. 

La présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membres de leurs familles, la poursuite de l'immigration posent aujourd'hui de graves problèmes.

Certains (...) prétendent que l'immigration massive de travailleurs est une nécessité, voire un bienfait du monde contemporain. Non, (...)

Il faut arrêter l'immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage.

Il faut stopper l'immigration officielle et clandestine, (...)

Il faut une coopération fondée (...) sur des rapports équitables correspondant en priorité aux besoins d'emploi et de développement de la France et des peuples du tiers monde. 

Il faut résoudre d'importants problèmes posés dans la vie locale française par l'immigration.

Ainsi se trouvent entassés dans ce qu'il faut bien appeler des ghettos, des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre différentes. Cela crée des tensions, et parfois des heurts entre immigrés des divers pays. Cela rend difficiles leurs relations avec les Français. 

Quand la concentration devient très importante (...) la crise du logement s'aggrave ; les HLM font cruellement défaut et de nombreuses familles françaises ne peuvent y accéder. Les charges d'aide sociale nécessaire pour les familles immigrées plongées dans la misère deviennent insupportables pour les budgets des communes peuplées d'ouvriers et d'employés. L'enseignement est incapable de faire face et les retards scolaires augmentent chez les enfants, tant immigrés que français. Les dépenses de santé s'élèvent.

La cote d'alerte est atteinte : il n'est plus possible de trouver des solutions suffisantes si on ne met pas fin à la situation intolérable (...).

(Georges Marchais, secrétaire général du Parti Communiste français, dans une lettre ouverte, publiée dans « l’Humanité » le 6 janvier 1981, adressée à M. Hamza Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris. Texte intégral ici, reproduction ici.)